Cartes de voeux
Hier je suis allée à la FNAC m’acheter un petit agenda pour la nouvelle année. Oui, je sais, j’appartiens à cette espèce qui aime encore écrire ses rendez-vous sur du papier bien que les smartphones soit équipés pour cela. Dans le magasin tout scintillant de guirlandes et de boules multicolores, mon regard s’est arrêté alors sur un présentoir de cartes de voeux et une soudaine envie de pleurer est montée en moi. J’ai avalé ma salive et j’ai pensé à ma mère. Elle était la dernière personne à qui j’en envoyais une chaque année jusqu’en 2021. Je n’enverrai plus de carte de voeux. J’écrivais toujours un peu la même chose en essayant d’ajouter une petite anecdote pour égayer le message. Alors la tristesse m’envahissait d’être si loin d’elle. De faire si peu. Lorsque je glissais la carte dans la boite aux lettres jaune de ma rue, j’entendais le petit bruit sec de sa chute au fond. J’avais accompli ainsi mon geste d’amour. Je le trouvais si insuffisant. Je me souviens de c...