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Affichage des articles du janvier, 2025

Jour de lessive

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Chez nous la maison a toujours été le domaine de ma mère. Elle y régnait en maître. Le ménage, la cuisine, le linge, c’était son travail. D’ailleurs elle portait une blouse dès le matin qu’elle enlevait quand tout était terminé, sa mission accomplie. Les jours de lessive, bien avant la machine à laver, elle frottait le linge à la main dans la buanderie sur un évier lavoir en béton avec deux grands bacs et un plan incliné au savon de Marseille.   Pour le blanc, elle avait une lessiveuse qui bouillait sur la cuisinière et pour les taches récalcitrantes elle utilisait un frottoir en bois et zinc qui nous servait aussi à faire de la musique. Le linge séchait ensuite sur les fils tendus dans la petite cour. Il y faisait si chaud qu’il devenait raide en très peu de temps si bien qu’elle devait l’humidifier pour en faciliter le repassage.   J’ai le souvenir de ces moments de repassage, sur la table de la cuisine. J’aimais cette douce intimité où, installée à côté d’elle, je l’écoutai...

Un café verre

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  Un café verre en terrasse au Columbus cours Impérial Ajaccio. Merci Gérard...

Capo di Feno

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Capo di Feno, une plage du bout du monde, par le sentier des douaniers, entre terre et mer,  dans le bleu et le vert, avec les oiseaux.

Un chien dans une bibliothèque

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Tinie, notre petite chienne, nous a accompagnés pendant dix ans partout où nous allions. C’est bien simple, là où elle n’avait pas le droit d’aller, nous n’y allions pas.   Elle avait même sa sacoche spéciale pour faire de la moto, c’est dire ! Alors aller à la bibliothèque ! Elle en était même devenue la mascotte ! Lorsque nous arrivions, nos copines les bibliothécaires venaient la caresser et lui apportaient une écuelle d’eau.   Parfois, il y avait Mireille, la conteuse. J’aimais bien cette femme éthérée, toujours en équilibre précaire entre le réel et l’imaginaire, un peu perchée, il faut le dire. Elle avait une voix aiguë et, ce jour-là, voyant Tinie déambuler dans les rayons, elle s’écria de sa voix de soprano : Un chien dans une bibliothèque !… sur un ton mi-figue, mi-raisin, entre la surprise et le reproche et, lorsqu’elle s’aperçut que la chienne était la nôtre, elle ajouta avec une voix de Castafiore : J’adooooore !!! Je dois dire que la bestiole avait une classe foll...

Boomerang

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J'avais écrit cet article dans mon blog précédent qui est parti en poussière à peine né. J'ai eu envie de le publier dans ce nouveau blog parcequ'ils le méritent bien. Ils ? Le voilier et l'homme... L’homme de ma vie a une passion, la voile. D’ailleurs c’est aussi ce qui nous a amenés à venir vivre en Corse. Il s’acheta donc un petit voilier nommé Boomerang qu’il passa tout un hiver à retaper et à améliorer. Il refit à bord toute l’installation électrique et l’électronique. Chaque fois qu’il achetait un nouvel élément, il croisait mon regard furibond mais silencieux et croyait entendre le début de la chanson Money des Pink Floyds avec le son de la caisse enregistreuse. Je n’avais de furibond que le regard car pour sa passion, je ne pouvais rien lui refuser, c’était plus fort que moi, ça le rendait trop heureux et j’aimais le sentir comme ça.   Donc ce bateau c’était son jouet, sa raison de vivre, son bonheur, l’objet de ses rêves. Mais nous n’avons que très peu navigué ...

Un café à l'amirauté

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  Au bar le Cristal. Le serveur est arrivé  pour prendre la commande, il tenait un plateau avec deux cafés. Nous avons dit deux cafés et aussitôt il les a posés sur la table. Des clients indélicats avaient commandé et disparu. 

Peur enfantine

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J’ai lu un billet de Célestine sur ses peurs enfantines, Souvenirs sous ma frange où elle partage une photo d’elle enfant avec son frère et son chien. clic J’avais à peu près la même coiffure, une frange, un frère et un chien. Je me suis alors demandée de quoi avais-je peur enfant ? Pas du noir en tout cas, ni des chiens, ni des sorcières, ni des ogres, ni de Barbe-bleue, ni des loups.   J’avais un peu peur de l’eau mais je l’ai apprivoisée. Non la seule chose qui me terrorisait vraiment c’était de perdre mes parents, même si ma mère quand elle m’emmenait chez le coiffeur demandait une coupe à la Jeanne d’Arc.   Notre chien Doumi nous accompagnait partout dans nos jeux d’enfants, il faisait partie de la bande. Il y avait aussi le chien d’un voisin, Duke (prononcer Diouc à l’anglaise) qui avait un oeil crevé et puis Black qui pourtant était blanc, le chien du directeur. Un jour ma mère m’envoya chez le directeur pour demander des citrons car il y avait dans son jardin un magni...

Gérard

Cette douce habitude de prendre un café ou un verre d’Orezza en terrasse est assez nouvelle. En voici l’histoire.   Lorsque nous sommes allés à Paris pour le décès de mon beau-frère, nous avons ramené quelques souvenirs de lui dont un sac plein de pièces de un euro qu’il semblait collectionner. Nous ne savions pas trop ce que nous allions en faire et puis nous avons pensé aux pourboires. C’est vrai que nous n’avons jamais de monnaie dans nos poches et ici le pourboire est une institution. L’oublier serait très mal vu.   Alors nous sommes allés prendre un café, disant en souriant « c’est Gérard qui paye ». Et puis c’est devenu une habitude. Nous avons toujours sur nous quelques pièces de Gérard.   Chaque fois que nous sommes en terrasse, au soleil, devant un café ou un verre d’Orezza, Gérard est avec nous.  

Le soleil est de retour

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  Au Yolo boulevard Lantivy Ajaccio

Un café à l'intérieur

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  Un jour gris... C'est tellement rare ici ! Nous sommes comme des enfants gâtés frustrés qui boudons la terrasse sans soleil. Au café Columbus cours impérial Ajaccio

Amirauté

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Alain, je t'emmène en promenade à l'amirauté d'Ajaccio pour rêver de partir en mer sur un bateau de croisière ou de pêcheur, pour traverser la Méditerranée, pour voyager.

2 janvier 2025

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  Un café à l'Aéroport d'Ajaccio

Quai des Torpilleurs

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Promenade de l'après-midi sur le quai des Torpilleurs

La Parata

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En ce premier jour de l'année 2025, voici mon premier essai de vidéorama (avec tous ses défauts, je ne peux que m'améliorer) créé ce matin à la Parata.  Ce site protégé à l'extrémité ouest d'Ajaccio est un véritable havre de paix, fréquenté par les promeneurs à pied ou à vélo. Au large, les îles des Sanguinaires ont inspiré Alphonse Daudet pour sa nouvelle Le Phare des Sanguinaires dans Les lettres de mon moulin.